Sur Katanga Cultura!

lundi 18 mai 2015

Aménophis King : Hommage aux bons sons. La ruelle du come back


Il est de cette génération d’artistes qui, il y a quelques années  se taillaient une bonne célébrité à Lubumbashi. La scène du rap locale n’a aucun mystère pour lui. Depuis quelques temps, il est passé quelque peu à l’abri des regards et des écoutes. Aménophis King, le rappeur,  est sur le chemin du retour et le trajet qu’il a choisi d’enfiler a comme nom « Hommage aux bons sons », son nouvel album collectif avec Alexandre Mulongo. Nous inspectons avec lui, dans les lignes suivantes, les atouts et la recette de cette ruelle du come back.

Aménophis King et Alexandre Mulongo
Katanga Cultura : Parlez-nous de cet album.
Aménophis King : L’album est titré Hommages aux bons sons. Nous y avons sampler quelques vieux succès de la chanson congolaise. Pour vous donner une idée, il y a un truc de Mbilia Bel, de Wendo Kolosoy, entre autres. Il y aussi du Katangais. Un vieux son d’un certain Léon. C’est un vieux que je ne connaissais pas du tout. Il doit être mort. J’ai cru un moment, quand je samplais sa chanson, que c’était Masengo Katiti. Il fallait creuser pour être sûr que ce n’était pas le cas. L’essentiel de la recette d’Hommage aux bons sons, c’est du rap, notre premier amour, sur des samples de vieux succès de la chanson congolaise.

lundi 4 mai 2015

David Makusudi : On lui doit la fière chandelle !

L’oreille ne supportait pas de l’entendre. Mais la réalité qu’elle était avait fini par avoir raison d’elle. La nouvelle lugubre était là, très là ! Tenace, résistant à notre désir, ô combien impuissant, de rembobiner le temps  pour refuser d’admettre ce qui, malgré tout, ne tenait plus compte de nous.  L’irréparable venait de finir ses comptes : David Makusudi n’est plus ! L’apprenons-nous, désarmé, ce soir du samedi  25 avril 2015. David Makusudi est l’un des pionniers de la musique chrétienne dans la province du Katanga. C’est sans doute pour avoir été là bien avant plusieurs, mais aussi et surtout pour ses facultés à rassembler et diriger, que les annales consigneront, au nombre de ses mérites, celui d’avoir été le premier président de l’association des musiciens chrétiens du Katanga.
David Makusudi
La flamme ne se ravivera plus !
David Makusudi se faisait discret dans la musique. Il n’était plus de ceux qui faisaient l’actualité. Pour le grand public, il devenait presqu’un souvenir, souvenir d’une ère où l’artiste était au faîte de ses années de gloire. Sa flamme s’estompait presque. Il l’avait compris et travaillait à la raviver. Cette flamme, il pouvait la rallumer encore fort. On ne l’imaginait pas à l’œuvre. On ne le sentait pas se préparer pour tenter un come back. On ne l’attendait pas, mais qu’il soit venu, il aurait réussi. Car il reste toujours un intérêt pour des gens comme lui. Sa musique, le public en a été comme sevré et il devrait en gardé un désir de vouloir la (re)savourer. David Makusudi s’apprêtait à sortir un album. Et comme par un désir