Sur Katanga Cultura!

mardi 22 mars 2016

Kolwezi : Sublime sacrifice, mieux qu’une série.

Son cru n’est pas toujours de ceux qui figent et qui mobilisent les regards. Mais elle est profonde et attachante. Elle est du moule d’un brio insoupçonné ; la dernière-née d’un réalisateur dont la stature de l’esthétique a forcé le privilège du mérite de la deuxième meilleure fiction à la 5ème édition du festival CinétoilesSublime Sacrifice, la série est sortie officiellement  le 7 février dernier à Kolwezi.

Affiche de la 3ème saison.
C’est un attelage de gestes d’abnégation. Il y a peu, comme pour résumer le propos de son œuvre, l’auteur me confiait « Le sacrifice rentre dans tout parcours avant d’accéder au bonheur ». La toile dramatique de la série est portée par les destins héroïques de deux étudiants, Chris et Rita. Chris est de famille modeste. Il se saigne, l’irresponsabilité de son père l’y obligeant, pour pourvoir aux besoins de sa famille. Rita, dont il croise le destin, est de bonne famille.  Elle solidarise avec le jeune homme, l’appuie sans défaillir. « Elle épaule l’homme dans la charge de ses études et refuse toutes les propositions trébuchantes de mariage qui lui sont faites, renonçant à certains intérêts personnels(…) Ils cheminent ensemble et finissent leurs études», explique le réalisateur. La solidarité, la bonté et les preuves de leur sacrifice mutuel  génèrent bientôt un amour profond et dévoué.