Il
est de ceux qui donnent le ton, ceux qui, à leurs rythmes, font chanter et
danser la province du Katanga. Agressivo
Accompaniero a conféré avec nous. La jeune coqueluche de la scène musicale
lushoise planche sur un album, le premier de sa carrière. Nous l’avons d’ailleurs
rencontré en studio. Dans cette entrevue, nous évoquons sa grande actualité, son
album bien sûr.
Katanga
Cultura : Comment se fait
la rencontre avec la musique ?
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Agressivo Accompaniero, artiste musicien. Ph. F. Ngeleka |
Agressivo : La musique est pour moi un don. Même si cela
ne fait pas longtemps que je la pratique comme une carrière, elle me charme depuis
ma prime enfance. Mon engrangement s’y manifeste vraiment quand j’ai fini mes
études ; c’est une fois libre des obligations scolaires que j’embrasse une
carrière solo à proprement parlé mais je chante depuis très longtemps. Je suis
né avec la musique dans les veines.
J’ai fais mes débuts dans le rap à
Kinshasa. Quand je débarque à Lubumbashi, l’objectif c’est d’y pour poursuivre
mes études, mais telle une ombre, ma passion pour la musique m’anime toujours. Le premier groupe dans lequel je chante
devait s’appeler « Di rochette », l’anecdote a tellement vieilli dans
l’esprit que je sais plus si c’était celui-là le nom. Ce groupe, je le fonde
avec quelques amis zambiens. Avant de me convaincre à l’idée de faire cavalier
seul, j’ai intégré quelques orchestres locaux dont celui de Saufa Ier et le
groupe Les Stars qui a été lancé par quelques dissidents de Wenge Tonya Tonya
d’Adolphe Dominguez.
Katanga
Cultura : Nous
savons que ta plus grande actualité est la préparation de ton album, y
reprendras-tu tes anciennes chansons, celles qui t’ont révélé au grand public
ou…