Son cru n’est
pas toujours de ceux qui figent et qui mobilisent les regards. Mais elle est profonde
et attachante. Elle est du moule d’un brio insoupçonné ; la dernière-née d’un
réalisateur dont la stature de l’esthétique a forcé le privilège du mérite de
la deuxième meilleure fiction à la 5ème
édition du festival Cinétoiles. Sublime
Sacrifice, la série est sortie officiellement le 7 février
dernier à Kolwezi.
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Affiche de la 3ème saison. |
C’est un attelage de gestes d’abnégation. Il y a
peu, comme pour résumer le propos de son œuvre, l’auteur me confiait « Le sacrifice rentre dans tout
parcours avant d’accéder au bonheur ». La toile dramatique de la série
est portée par les destins héroïques de deux étudiants, Chris et Rita. Chris
est de famille modeste. Il se saigne, l’irresponsabilité de son père l’y
obligeant, pour pourvoir aux besoins de sa famille. Rita, dont il croise le
destin, est de bonne famille. Elle solidarise
avec le jeune homme, l’appuie sans défaillir. « Elle épaule l’homme dans la charge de ses études et refuse
toutes les propositions trébuchantes de mariage qui lui sont faites, renonçant
à certains intérêts personnels(…) Ils cheminent ensemble et finissent leurs
études», explique le réalisateur. La solidarité, la bonté et les preuves de
leur sacrifice mutuel génèrent bientôt
un amour profond et dévoué.