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samedi 4 avril 2015

Guelord Songo : « Dieu a élargi mes limites ». Iyo Molongi révisé.

Sa musique force l’admiration et passionne. Sa voix s’invite partout. Molongi, l’une de ses dernières inspirations, fait l’unanimité, il a conquis les allures de chants populaires. Grâce à ce titre, Guelord Songo est aujourd’hui, l’un des musiciens de la musique gospel les plus en vue, les mieux appréciés et les plus écoutés. Cet épisode de réussite vient de lui ouvrir de nouveaux horizons.
Maquette Iyo naza molongi
Katanga Cultura : On vous a toujours connu comme un artiste musicien de Lubumbashi, avec des chansons comme Hors périmètre, et puis tout d’un coup paraît la chanson Molongi, avez-vous été surpris par son rayonnement ?
Guelord Songo : Non. Vous savez, nous sommes des serviteurs de Dieu et nous attendons tout de lui. C’est lui l’inspirateur de Hors périmètre, et voici Molongi, qui nous édifie et édifie tout le peuple de Dieu, du Katanga et du reste du Congo. Je bénis Dieu pour cela. Et donc cela ne me surprend pas, c’est par le moyen de la grâce de Dieu.
Katanga Cultura : Molongi est-ce un single ou le titre éponyme d’un album ?
Guelord Songo : Molongi, fait partie d’un album. Aussi étonnant que cela paraisse, il n’en est pas le titre phare. L’album lui-même
s’intitule Iyo (traduisez amen) qui comprend huit titres, qui sont Il a reçu le nom, Sala na yo, Molongi, Yak'o secours, Balinga Balinga te, Baba, Azalaka te et Iyo. Molongi est la chanson que le grand public a découverte mais l’album comprend plus que cela. Quelques personnes ont eu la chance d’écouter d’autres chansons comme Balinga balinga te.  L’album n’est pas encore sorti officiellement. J’en ai lancé quatre chanson d’abord, dont Molongi. Nous espérons le sortir intégralement en ce mois d’avril, si Dieu nous fait grâce.
Katanga Cultura : Nous sommes tombé sur un scoop. Le frère Guelord Songo vient d’entrer en contrat avec la maison Planet Production. Ce contrat prévoirait de réviser les sons et les vidéoclips de certaines chansons de l’album Iyo. Confirmerez-vous l’information ?
Guelord Songo : Oui. Vous avez la bonne information. Je travaille désormais avec Planet studio. Vous savez, Dieu nous a investi de la mission de faire de toutes les nations ses disciples. Il lui a plu de nous faire grâce dans cette mission, en joignant notre chemin avec celui de quelqu’un qui a bien accepté de nous aider. Désormais, je continue cette œuvre avec la maison qui a pris l’album. Ainsi, comme vous le disiez tantôt, je travaille présentement à remixer quelques chansons de l’album que le grand public n’a pas encore connues.
Katanga Cultura : A part les remix, qu’est-ce que ce contrat promet de vous apporter de plus pour vous aider à faire mieux qu’avant ?
Guelord Songo : J’ai réalisé l’album Iyo à Kinshasa. J’étais en même temps au clavier, ce n’était pas dans les meilleurs conditions. Plusieurs difficultés ont jonché le chemin de la réalisation de cette œuvre, notamment le fait que le travail a été précité, l’ingénieur qui enregistrait l’album ne s’y connaissait pas bien du tout. Il y a encore du travail sur l’album, en ce qui concerne les clips, par exemple. Vous savez, il y a parfois des choix qui s’imposent à vous parce que n’avez pas de producteur et que vous êtes limité dans vos possibilités personnelles. C’est en m’offrant la possibilité de réviser ce que j’ai fait avant que ce contrat est très important.
Katanga Cultura : Serez-ce exagérer de dire que ce contrat que vous venez de décrocher aujourd’hui est parmi les bénéfices que la grâce de Iyo Molongi vous apporte ?
Guelord Songo : C’est sur l’album Hors périmètre que le grand public m’a découvert. Cet album m’a apporté beaucoup de choses, notamment des trophées ou des diplômes de mérite. Molongi cartonne certes mais il ne m’a pas apporté le moindre diplôme de mérite. Vous savez, je suis incapable de tout faire. Je ne sais pas être à la fois au clavier, à la production, à la distribution de mon œuvre. Il faut une équipe qui m’accompagne et, je priais Dieu pour cela. Alors ce contrat, moi je le perçois comme une grâce nécessaire à la poursuite de l’œuvre que Dieu accompli à travers ma personne. Je suis convaincu que la chanson Molongi a béni plusieurs à Lubumbashi comme ailleurs. Moi-même je suis béni ainsi je pense peut être que c’est cela qui a entraîné beaucoup à me venir en aide.
Guelord Songo. Artiste musicien
Katanga Cultura : Molongi a bénit beaucoup, plusieurs en témoignent. Molongi vous a béni aussi, que cela veut dire concrètement ?
Guelord Songo : D’abord sur le plan spirituel. La bible dit mon serviteur montera, et montera encore. L’album Hors périmètre m’a élevé à un certain niveau. Je sais aussi que beaucoup n’ont pas senti cela. Voilà que Molongi arrive et permet à plusieurs de me découvrir, d’être convaincus par mon œuvre. C’est depuis 2007 que je suis dans la musique et Molongi m’a béni spirituellement mais aussi…pas financièrement. Je ne sais pas quel terme utiliser…
Katanga Cultura : Matériellement ?
Guelord Songo : Matériellement ? Non. La chanson m’a plus ouvert à beaucoup de connaissances. J’ai connu beaucoup de gens et beaucoup m’ont connu aussi.
Katanga Cultura : Qui venez-vous de connaître par exemple ?
Guelord Songo : Ah ! beaucoup…
Katanga Cultura : Par exemple. Deux, trois, quatre noms…
Guelord Songo : (Rire) Je ne sais pas citer mais ce que je sais ce Dieu a élargi mes limites. Vraiment il a élargi mes limites parce que Molongi a vraiment touché beaucoup de gens.
Katanga Cultura : Alors une vérité ce que vous êtes parmi les musiciens les plus en vue pour la musique gospel dans la province du Katanga. Cela vous met-il un peu de pression ? Sentez-vous cette position plus exigeante par rapport à il y a quelque temps où vous étiez moins connu que maintenant ?
Guelord Songo : Cette position est plutôt une belle opportunité d’annoncer Dieu pour l’évangéliste que je suis. Je comprends que Dieu a élargi mes limites pour que j’annonce, le mieux possible, le message dont il m’a investi. C’est cela le plan de Dieu, me donner cette opportunité pour m’aider à transmettre la grâce qu’il a mise en moi. J’avoue que cela ne me met aucune pression, je le comprends et je reste humble aux pieds de Dieu, recherchant encore sa grâce.
Katanga Cultura : Votre actualité c’est que vous vous êtes produit en concert public, « Kipushi ya balongi », à Kipushi et que vous révisez une partie de l’album Iyo Molongi, qui pourrait être publié en ce mois d’avril, y’a-t-il autre chose ?    
Guelord Songo : C’est mon actualité, mais la plus grande actualité est que je reste concentré à la finalisation de l’album. Après le concert de Kipushi, qui s’est très bien déroulé, nous envisageons, si Dieu le permet, une série de productions dont la plus imminente pourrait avoir lieu à l’université de Lubumbashi dans l’amphithéâtre Bingoto de la faculté de droit. Je suis attendu aussi à Kasumbelesa. Sur place à Lubumbashi, nous planchons sur la faisabilité d’une production publique, accessible à tout le monde. C’est cela mon actualité, attendant que Dieu nous inspire de faire autre chose.
Katanga Cultura : S’il vous étiez donné de dire un mot à l’intention de tout ceux, de Lubumbashi comme d’ailleurs, qui vous liront que leur diriez-vous ?
Guelord Songo : Je vous aime beaucoup. Continuez toujours à rester attacher à ce Dieu fidèle. C’est le conseil que je peux vous donner. Quelque soient les difficultés que pouvez connaître, je vous dis qu’il y a un Dieu fidèle qui vous connaît, qui connaît votre raison de vivre. Restez toujours attachés à ce Dieu. Je tiens à être là pour vous bénir davantage de la grâce que Dieu mise en moi.
Propos recueillis par Fils Ngeleka

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