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vendredi 24 juillet 2015

Freddy Wazabanga Panoramix : Rétroviseur. « J’ai eu ma vision ».

Il est un artiste de prestige de Lubumbashi! Ayant conjugué son talent avec ceux de chanteurs incontesté de la rumba congolaise, Freddy Wazabanga a choisi de se mettre en chemin. Rétroviseur, la première œuvre sur le trajet de sa nouvelle destination, éclot bientôt. Parmi ses valeurs, ses prochains consommateurs se satisferont de l’apanage de savourer les vertus de polyvalence de l’auteur. Rétroviseur sera bientôt masterisé  par Ankellya Studio à Londres.

Image d'illustration
Katanga Cultura : Freddy on vous connaissait en tant que membre du groupe Les Stars. Aujourd’hui vous faites carrière solo. Qu’était devenu pour vous le groupe: une cause dans laquelle vous ne croyiez plus ou une aventure qu’il fallait finir et sans attendre ?
Freddy Wazabanga Panoramix : Les Stars reste une famille, une famille que je continuerai à soutenir. Chacun a sa vision comme on dit. J’ai eu ma vision ; je me suis mis debout pour aller de l’avant. A présent je fais une carrière solo mais j’ai un groupe qui m’accompagne, il se nomme Collectif de rêve.

Katanga Cultura : Votre groupe ?
Freddy Wazabanga P. : Oui. Mon groupe.
Katanga Cultura : Je vous rencontre en studio. Vous travaillez sur votre premier album et vous avez choisi de l’appeler Rétroviseur. Pourquoi ?
Freddy Wazabanga P. : Rétroviseur veut tout dire. Dans la vie quand tu veux aller loin, il faut savoir regarder d’où tu viens. J’ai regardé d’où je venais. Mon parcours a commencé par mon aîné Adolphe Dominguez, je suis passé par Oli5 et j’ai conclu chez Les Stars. J’ai essayé de maintenir de bonnes choses de mon parcours pour en faire ma source de motivation. J’espère essayer de tout associer pour faire une carrière positive.
Katanga Cultura : Qu’aimeriez-vous que le public voit dans votre Rétroviseur?
Freddy Wazabanga P. : J’aimerai que cette question me soit posée après la sortie de l’album. Rétroviseur est un peu comme tout ce que j’ai acquis pendant mon parcours et que j’expérimente aujourd’hui sur le plan artistique et sur d’autres plans.
Katanga Cultura : L’album comprend combien de titres et comment le réalise-vous ?
Freddy Wazabanga P. : L’album comprendra huit titres. C’est six titres en réalité auxquels j’ai annexé mes deux titres que j’ai signé chez Les Stars. L’album sortira en coffret avec six titres sur le Cd et huit sur le DVD. Je suis le producteur de mon album. Je bénéficie du soutien des personnes dont je préfère tiares les noms.
Katanga Cultura : Si des artistes connus comme vous peinent sur le chemin de la production, cela ne vous fait-il pas craindre pour l’avenir ?
Freddy Wazabanga P. : Je ne suis pas encore connu, je me bats pour l’être et, avec Dieu, je crois le devenir. Mon deuxième album, retiens biens ma parole Fils, sera bien réalisé. J’aurai un producteur, un distributeur…Mais grâce à Dieu j’ai déjà des contacts pour la distribution de Rétroviseur. Moi je me bats pour la production. Je sais que l’album sera distribué dans des meilleures conditions. Cela est déjà un acquis !
Katanga Cultura : Lubumbashi, dit-on n’est un terrain favorable à la musique. Beaucoup de ceux qui vous ont devancé on ce témoignage. Pourquoi vous, vous croyez ?
Freddy Wazabanga. Artiste musicien
Freddy Wazabanga P. : Non ils interprètent mal l’environnement lushois. Si tu te promènes dans les bars, les boîtes de nuit, les fêtes, il  y a la rumba qui joue, il y a la musique urbaine qui joue. Pour booster les affaires, nous devons essayer de toucher les cœurs de nos mélomanes et  fanatiques pour qu’ils deviennent des consommateurs. Quand Fally vient ici et joue à 50 dollars l’entrée, les gens payent. Nyoka Longo joue à 100 dollars, les gens entrent. Quand ils sortent des albums, les gens achètent mais pourquoi pas nous ? Le public consomme mais il a une image un peu péjorative de l’artiste musicien local. Nous avons le devoir de soigner cette image, d’essayer de jouer sur le terrain du marketing et les choses vont avancer, crois-moi !
Katanga Cultura : Quand est-ce que le public peut-il s’attendre à se procurer l’album ?
Freddy Wazabanga P. : Si les choses ne dépendaient que de moi, l’album allait sortir le 11  septembre 2015. C’est une date très symbolique ! Quand Ben Laden avait touché les Etats-Unis  d’Amérique. Je me bats pour que l’album sortes à cette date. Mais en cas d’imprévus, je souhaiterais qu’il soit disponible avant l’année 2016 ! La date butoir c’est le 31 décembre 2015.
Katanga Cultura : Quelles est la symbolique qui rapproche l’album Rétroviseur du 11 septembre et pourquoi pour le dire vous évoquez l’attentat d’Oussama Ben Laden ?
Freddy Wazabanga P. : Parce qu’avant ce 11 septembre, les Etats-Unis se croyaient intouchables et invincibles chez eux mais ben Laden avait frappé. Je ne soutiens pas le terrorisme mais je veux montrer qu’il faut un peu de prudence dans la vie quelque soit ce que l’on a, les acquis. La prudence est une force. Rétroviseur est là aussi pour aider à détecter les erreurs de nos vies. Quand tu reviens sur ton parcours, sur ton passé tu sais facilement détecter tes erreurs, dénicher tes défauts et faire valoir tes qualités.
Katanga Cultura : Votre dernier mot
Freddy Wazabanga P. : Je compte sur vous public, c’est vous qui faîtes de nous les véritables stars. Je me bats pour présenter un album qui n’aura rien à envier à d’autres. Je vais mettre la barre très haut ! Je fais la rumba de manière professionnelle avec des mélodies optimales. Faites confiance à l’artiste Wazabanga Panoramix, le druide congolais vous ne serez pas déçus. Je suis sûr qu’après Koffi Olomide, Lutumba Simaro, JB Mpiana, Fally Ipupa et Ferre Gola, Fabrégas, ce sera Freddy. On vit l’époque de la génération F : Fally, Ferre, Fabregas. Je crois pouvoir ajouter à cette liste Freddy Wazabanga Panoramix.

Propos recueillis par Fils Ngeleka

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